RÉCIFS, ou petites chroniques de mauvais genre.

   
     
page 1
page 2
page 3
page 4
page 5
page 6
page 7
page 8
page 9
page 10
page 11
page 12
page 13
page 14
page 15
page 16
page 17
page 18
page 19
page 20
page 21
page 22
page 23
page 24
 

L’inspecteur Van.G après sa bavure dans l’histoire du meurtre de la vieille anglaise fut convoqué chez le commissaire, puis chez le préfet. On lui signifia que cette histoire de faux coupable était bien navrante et que l’on était prêt à étouffer l’affaire... On lui proposa donc un poste « plus tranquille ». On nomma à sa place, un grand géant blond du nom de Monsieur Paul, qui avait su faire preuve de perspicacité dans cette affaire. Angèle avait repris ses études d’anthropologie à la fac et on ne la voyait plus beaucoup. Max passait parfois au bar de Jacques (mais plus le soir !).  En dératisant les caves des immeubles du quartier on avait trouvé des restes d’Aurèle coupés. Mac s’était fait piquer en braquant un fast-food. Le gardien du square espérait secrètement revoir la belle anglaise d’un soir. Swan rêvait du  square  et gardait l’espoir d’y croiser le gardien… Au Bob’s, M. Paul avait rencontré une charmante jeune fille avec de belles jambes fines (et les jambes de Marcelle sans bas c’était quelque chose !) . On ne parlait plus de Mlle Axel que le soir, à la télé… La procédure suivait son cours, disait le journaliste, mais on désespérait de trouver un jour les coupables… parce que, comme disait le prophète :

Quand que c’est la nuit les chats sont gris,

On n’y voit pas grand chose !

Mais quand  que c’est le soir, tous les matous sont noirs,

Autant dire qu’on n’y voit rien...

(Tiens ! Ca me rappelle une blague… !)

****

Et pendant ce temps là, les taxis, qui  ne passent que le soir, voient les souris  qui dansent le long du trottoir.