Inventaire - Philippe Agostini I Archives I Récits et autres dérives

 
     

      Récifs est un récit loufoque, mais ce n'est pas vraiment un texte, c'est un prétexte pour être exact. L'idée originale, (originale au sens d'origine, de point de départ ) est venue un jour de courant d'air.. Cet objet n'existe que par une suite de circonstances. L'argument d'écriture auquel ont obéi les auteurs est infime, voire dérisoire. Il s'agissait de placer, dans chacun des paragraphes, la consonance du mot accessoire(s). Cet objet, n'est pas achevé et les auteurs, en acceptant de le soumettre à la lecture, ont conscience qu'il peut encore évoluer, se transformer, car rien de ce qui est écrit ici n'est définitif, tout peut encore arriver...

>> On peut compter les morceaux de ce seul rescapé des Récifs actifs qui existent cependant sous une autre aversion sur les plages de La Lippe du loup
           

      Port 13, comme sa consonance l'indique est une suite de portraits ou plutôt, port treize à la douzaine (en vogue) est une suite de propos osés des potes à Rose, trait pour trait et dents pourries, bref : "C’est l’histoire d’un os que l’on déterre. L’os d’un homme mort à la guerre. On l’inscrit sur la liste des disparus. Puis en creusant encore on en trouve d’autres, des os de blanc, des os de noir, des os entiers, des bras cassés, des os laids et de beaux os de clown qui font bien rire les enfants de la patrie… Une fin de partie si on veut, pas un récit doré l’ami !"

>> A lire dans les plis de La Lippe du loup   >> Publié en ligne sur Calaméo
             
      Croc nique (ou cohortes de réponses denses...) : les échanges de courriers reproduits ici sont issus des archives privées d'Elie Autreop, petit neveux par Germaine du grand explorateur Boris Gouduneuf. Le lecteur attentif remarquera sûrement que ces courriers ne sont pas datés, ce qui est naturel, puisque à l'époque à laquelle ils furent rédigés, le calendrier vénusien n'avait pas encore été réactualisé, ou pour être plus précis, il existait bien un calendrier avant et après cette période, mais pas pendant. La chronologie a donc été établie en s'appuyant sur l'enchaînement des faits relatés. Certains d'ailleurs semblent un peu frelatés... mais sait-on jamais!
>> A lire dans les cépages de La Lippe du loup

Les célestes Huns. Chronique hachée à la diable, sauce piquante ! Au départ ils étaient deux, ou plus au moins... On ne sait pas encore, enfin juste assez pour jouer ensemble de la musique dure, ocre  je crois...  Bref, Keith, Peter, Steve et Bruce sont dans un local de répétition. Keith tombe dans la baignoire... plus tard viennent, Jinnie, Bruce, Léo de Soufflebise...
>> A retrouver dans les parages d'Annuart sous le titre de "Mister tambourine man" ainsi que sur La Lippe du loup 
           
         

Eden à tout rat est une dénaturation d'un thème proposé par la revue X, ou disons plutôt, un dérivé naturel. L'auteur, Emile Rusteau,cédant à sa nature vagabonde, erra de villes en vie et de viles envies, roula sa bosse de cafés en cars et de carafes en gares. Cela fait - après avoir parcouru en loden la toundra au ras des champs, sans ruse - il concocta ce petit opuscule sur le vif, en écorchant les mots. après avoir parcouru sans loden la toundra, concocta sur le vif en écorchant les mots.
             
        Le notaire de Troyes n'est pas à cheval (sur le prince slip). Pièce démodée en trois axes et queue sans trique, sans trac et un tracteur. Dans la cour d'un immeuble du bourg Joie (un quartier paumé de la banlieue étroite de Troyes) Marcel est occupé (sans jeu de mot) à laver le tracteur de Monsieur Monos, notaire de son état... Sur le perron (toujours sans jus de mot) un photographe très mateur mais pas mature observe la scène et s'interroge sur les effets de l'eau d'un jet douchant... Leplus, Ida et d'autres personnages viennent s'emmêler ...

>> A lire (bientôt) dans les alpages de la Lippe du loup. En attendant il se trouve (quelque part) par là

         
       

L'aigre en vert est un travail d'écriture collective interactif en ligne... Philvinar et Logus Tinien sont actuellement sur le tournage d'une vie des hauts inspirée de l'oeuvre d'un incertain Marcel... Vidant son verre, la mariée va t-elle faire une descente dans les escaliers?... 
           
 
   

L'insouciance : Quatre enfants sous la résille noire d’un feuillage : l’instant suspendu. La silhouette de cette fillette, bras tendu pour attraper un fruit qui pend à la branche la plus basse, une autre, montée sur une pierre bras écartés, cherchant son équilibre et, sur la droite, les deux derniers, des garçons munis de baguettes de bois frappant le sol. A quoi jouent-ils? Quelle est cette danse qui se découpe sur un ciel blanc ?… L’insouciance serait un peu cette image perdue....

>> A lire ici ou sur le blog Appeau Vert
           
   

Amorces  : Jonas, un simple infirmier d'un petit dispensaire des faubours d'une grande Ville (on ne sait pas où) découvre dans la main d'un moribond de petits objets ressemblant à des cailloux. Voulant en savoir plus sur ces objets inconnus de lui, il se met en quête de Marc Tavier son ancien professeur, lequel semble avoir disparu... Un tanker se couche sur le côté en plein milieu de l'Atlantlique. Une partie de l'équipage tente de regagner la côte... Friche, La levée, Tavier sont les trois premiers textes d'un récit pour l'instant inachevé qui aurait pour titre "Amorces". Entre-temps, d'autres bribes plus anciennes (Jaune as) sont venues interférer.dans la trame de ces premières ébauches. Je n'ai aucune idée de ce qu'il va advenir de ces personnages, apparus un jour de forte fièvre ... (Céline Guillemin participe à l'écriture de ce récit )

>> A lire ici ou participer sur le blog Appeau Vert
           
 
   

[re] vénus aurait pu être une brillante étude sur cette une planète du système solaire si l'auteurs de ces lignes avait connu quoique soit de l'astronomie, si même il avait eu connaissance de l'astre au logis. Au lieu de ça, c'est à la figure centrale de la peinture d'un artiste de la renaissance que s'intéresse cet opuscule. On n'y apprend pas grand-chose de nouveau sur l'histoire de ce tableau, encore moins sur le peintre mais, peut-être qu'au fond, ce n'est pas l'essentiel...

>> Ce texte a été publié pour partie sur le blog Appeau Vert
           
 
    Notes sur clichés (photo revisitée) J’ai toujours aimé le hasard des rencontres qui fait dialoguer les images, ou, plus précisément, l’instant où une image s’éclaire en présence d’une autre. C'est précisément ce dialogue qui constitue l'objet de ces digressions.