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[re] vénus
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Trois notules*
- « Mais c'est la Vénus de Milo ! » avait-on fini par m'expliquer. En effet, ça expliquait tout ! Je crois me souvenir que j'ai éprouvé alors de la tristesse à l'égard de ce pauvre Milo : « S'il avait vu sa sculpture dans cet état ! ». 2000 os à recoller ça fait du boulot ! Plus tard, vers l'âge de 8 ou 9 ans, je me souviens encore du choc en la découvrant « en vrai » dans les salles du musée du Louvre. Notre Vénus (elle, si familière...). Rien à voir avec la minuscule statuette de quelques centimètres qui trônait dans notre séjour. Celle la était immense. Je me sentais tellement petite à côté.
Le «
nautile d'or » nous renvoie à cet immense morceau de nacre
sur lequel Vénus se tient en équilibre. Au bord du déséquilibre
justement. Comme l'humanité qui, depuis sa naissance, se tient
dans un état précaire. A tout moment, tout peut basculer.
Car si Vénus est le symbole de l'amour et de la passion, elle est
aussi celui de l'adultère et des vices qui conduisent, selon une
vision Au-delà de la simple allégorie du mythe de Vénus et de sa naissance, on dit que Botticelli a voulu peindre, dans sa quête du monde idéal, la naissance de l'humanité. Classique donc le choix de la « divine proportion ». Au fond, c'est la recherche de l'harmonie naturelle qui rejoint l'idée que Dieu est dans tout. Finalement, pas artiste donc, le bon Dieu, mais matheux !
3 - Les larmes de l'amer Ce qui
me frappe surtout, c'est toute la tristesse du monde qui est visible sur
le visage d'Aphrodite. Elle est au bord des larmes. Les larmes de Vénus.
Il s'agit du nom donné aux trésors que nous offrent les
huîtres perlières. Je ne peux alors m'empêcher, en
souriant, de faire le lien entre les parasites de ces mollusques à
l'origine des perles de culture et la semence d'Ouranos jetée à
la mer. *(contribution de Céline Guillemin) |
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